Depuis ce samedi 5 septembre, de graves perturbations dans la fourniture d’eau impactent encore plus durement les usagers et de nombreux établissements sensibles.
Ainsi, le centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe, la clinique des Eaux claires, le centre pénitentiaire de Baie-Mahault et une cinquantaine d’établissements scolaires sont particulièrement touchés, de même qu’un certain nombre d’entreprises et de services publics locaux.
Dans un communiqué conjoint, la préfecture de Guadeloupe, l’ARS, l’Académie de Guadeloupe et les sapeurs-pompiers assurent que les conséquences pourraient être potentiellement dramatiques si cette crise venait à durer. En effet, dans le contexte sanitaire actuel lié au coronavirus Covid-19, toutes les capacités hospitalières doivent pouvoir être mobilisées à tout moment, ce qui n’est plus le cas.
Les enjeux pour les enfants, à peine revenus à l’école, pour certains après 6 mois d’absence, et leurs familles, sont primordiaux au plan de l’apprentissage et de la socialisation pour les plus petits.
La préfecture et l’Agence Régionale de Santé ont d’ores et déjà réuni l’ensemble des services, opérateurs et partenaires pour mettre en place des actions provisoires permettant de maintenir le service public hospitalier : réassort en bouteilles d’eau potable, citernage…
S’agissant du champ scolaire, les maires concernés sont invités, ce mardi 8 septembre, par la rectrice et le préfet afin d’envisager les actions qui permettront de maintenir l’accès à l’école au profit de nos jeunes concitoyens.
En sus des moyens évoqués ci-dessus, une distribution de gel hydroalcoolique sera réalisée.
En outre, il est rappelé que le citernage peut s’appuyer sur le réseau d’eau potable, mais qu’il impacte immédiatement les capacités d’intervention des sapeurs-pompiers en cas d’incendie.
Face aux possibles conséquences dramatiques de cette coupure, la vie et la sécurité de nos concitoyens, le civisme et le sens des responsabilités doivent primer.