Y aurait-il un coup de mou à la Collectivité ? Après l’affaire du 4e vice-président Steven Patrick survenue il y a quelques semaines, c’est au tour de la sénatrice Annick Pétrus de se faire remarquer.
Dans un communiqué, à en-tête du Sénat, la sénatrice Annick Pétrus se lâche affirmant que l’administration de la Collectivité « est décapité et malmenée », entraînant une réduction énorme de « nos capacités de fonctionnement » qui « entrave la qualité du service dû à nos administrés ». Assurant que « malgré mes alertes dès l’apparition des premiers signes, je n’ai pas été entendue ».
Une réforme de l’administration qui ne peut se faire, selon la sénatrice, « à coup de maladresses, de mensonges, de méchanceté, d’humiliation, de mépris, de stigmatisation, d’irrespect, d’absences répétées, de clientélisme, de favoritisme et de dilapidation de l’argent public ».
D’aucun diront que la sénatrice a fondu un plomb ou quelle crache dans la soupe. C’est ce que l’on pourrait comprendre dans le communiqué publié par les Conseillers territoriaux de la majorité Team Gibbs. « En effet, Madame Pétrus, en sa qualité de 3e vice-présidente en charge des Affaires sociales, de l’Education et de la Formation professionnelle, de 2017 à fin 2020 ne découvre pas les dysfonctionnements et les difficultés de cette administration ; alors même qu’elle a pleinement participé à l’action que nous menons pour y remédier depuis 4 ans ».
Dans le communiqué, la majorité Team Gibbs précise que la sénatrice « a, elle-même, commis nombre de maladresses dans sa gestion relationnelle et malmené certains employés qui l’ont maintes fois signalé. La mémoire est parfois sélective, même si nous concevons qu’il existe toujours un chemin pour la remise en question… ».
Plus d’éléments d’informations dans les deux communiqués publiés…
http://www.com-saint-martin.fr/ressources/070621_LETTRE-OUVERTE_TG2017.pdf
SMBN