Six personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue dans le cadre de l’enquête concernant le vol d’armes de guerre, qui avaient été dérobées le 19 novembre dernier, dans un local des douanes situé à Carénage, à Pointe-à-Pitre.
Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, a indiqué que six personnes, dont un mineur, ont été placées en garde-à-vue, et quatre d’entre-elles ont été présentées, hier lundi, afin d’être mises en examen pour vol aggravé, rapporte Guadeloupe 1ère.
Les braqueurs sont accusés de vol aggravé par trois circonstances, à savoir, action en réunion, entrée par effraction et dégradation, ainsi que de détention et acquisition d’armes en réunion. Six pistolets automatiques de 9 mm, un pistolet mitrailleur de 9 mm, un fusil à pompe, et plus de 2000 balles de 9 mm et de cartouches de 12 mm avaient été dérobés ce soir-là.
Pour l’instant un seul pistolet automatique a été retrouvé chez un individu qui a précisé l’avoir acheté, pour 2700 euros, par l’intermédiaire de la messagerie WhatsApp. La semaine dernière, il a été condamné pour recel à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.
Selon le lieutenant-colonel Joël Kerleau, commandant la section de recherche de la gendarmerie, les braqueurs ont profité du chaos qui régnait lors des violences urbaines en Guadeloupe. Les malfaiteurs avaient fait usage d’un chariot élévateur, volé à proximité, pour défoncer le portail, a précisé le lieutenant-colonel Joël Kerleau, ajoutant qu’un véhicule des douanes avait également été brûlé lors du braquage.
Les suspects encourent une peine qui peut aller jusqu’à 7 ans de prison ferme.
SMBN