Lors de la conférence de presse donnée par le collectif SXM Résistance ce lundi après-midi, le porte-parole, Jean Barry Hodge, a donné le ton en considérant que cette dictature sanitaire n’a rien à voir avec la santé publique, mais a tout à voir avec une forme d’esclavage.
Aussi, ce vendredi 19 novembre 2021 à partir de 17h00, la population est invitée en masse au meeting d’information et d’échange qui aura lieu sur le front de mer de Marigot, à l’emplacement de l’ancien kiosque.
Ce meeting a pour but d’informer la population, « et tous ceux qui veulent venir, vaccinés ou pas, politiciens, médecins, infirmiers, la directrice de l’ARS, la directrice de l’hôpital, la préfecture, sont les bienvenus », assure Jean Barry Hodge.
« A SXM Résistance, nous avons toujours dit que nous sommes là pour les valeurs qui sont les piliers de la France : Liberté, Egalité, Fraternité. Il est hors de question que l’on lâche le combat par rapport à ça, même si ça peut déplaire à certains », affirme Jean-René, un membre du collectif.
Tout en assurant que « nous ne voulons pas que les gens nous croient à 100%. Nous voulons apporter un maximum d’informations, donner des documents aux gens, et qu’ils fassent eux même leurs recherches ».
Durant le meeting du vendredi 19 novembre, il y aura des supports papier, des supports vidéos, « pour que les gens puissent suivre le meeting et les informations que l’on va donner. Les gens pourront poser des questions. C’est ce débat qui va permettre à chacun de se faire son avis sur le bien-fondé, ou pas, de notre démarche ».
SXM Résistance a fait un questionnaire avec 22 questions, qui a été déposé à la Préfecture, à l’ARS, à l’hôpital, « jusqu’à maintenant, aucune réponse ! Alors que les données qu’on leur demande, sont des données qu’ils sont censés avoir », insiste Jean-René, « depuis le début de la pandémie, on nous sort des chiffres, des arguments pour justifier l’état de fait dans lequel on est, c’est-à-dire les discriminations, les suspensions, les couvre-feux, les confinements, les différents arguments apportés par le gouvernement et la préfecture à Saint-Martin. Ils doivent avoir les données, mais on n’a pas de retour ».
Le collectif SXM Résistance est toujours ouvert aux discussions, « mais personnellement, parler, les marches pacifiques… Quand on voit se qui se passe en Guadeloupe avec les soldats du feu qui se battent contre les gendarmes, moi a me fait vomir », assure Jean Barry Hodge.
« Je pense que les négociations sont terminées, maintenant il faut passer à la vitesse supérieure. On ne pourra pas dire que SXM Résistance n’a pas voulu négocier, on a fait deux manifestations, en juillet et en août 2021, on a fait des réunions constructives avec la préfecture, mais pour moi, aujourd’hui les négociations sont finies ».
Le porte-parole de SXM Résistance estime qu’aujourd’hui, « il faut faire les choses autrement. Personnellement je ne ferai jamais souffrir ma population, mais faire souffrir les traîtres, oui. Les socioprofessionnels qui ont mis en place le passe sanitaire, oui. La CCISM, la Collectivité, la préfecture, tous les membres du Club du Tourisme, ils sont complices… Je prends mes responsabilités. Bloquer les traîtres. On sait où les trouver ».
Et l’ambiance monte d’un cran, « je veux dire haut et fort, vue la tyrannie qu’il y a, l’oppression : Aux armes citoyens, formez vos bataillons, et marchons la tête haute contre cette dictature sanitaire. Parce que si c’est une guerre civile que le gouvernement cherche, nous sommes prêts pour cette guerre. Et j’espère que ceux qui sont responsables sauront l’assumer ».
SMBN