Depuis 2008, dans le cadre du Plan Séisme Antilles (PSA), la DEAL (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de la Guadeloupe, en collaboration avec la Collectivité de Saint-Martin, organise chaque année la semaine Sismik, afin de sensibiliser le grand public au risque sismique.
Selon les organisateurs de la semaine Sismik la prévention et l’information permettent à une population d’être plus résiliente et moins sensible aux risques qui l’entourent. La culture du risque, c’est d’abord connaître les risques majeurs de son territoire, et cette connaissance doit ensuite être partagée par tous, pour que l’ensemble des acteurs soient en capacité de se préparer et agir en conséquence.
Les Antilles françaises sont des territoires particulièrement exposés au risque sismique à cause de leurs proximités avec la zone de subduction entre la plaque Amérique et la plaque Caraïbe. Saint-Martin se trouve dans une zone à forte sismicité, et sur une échelle de 5, le zonage sismique est à 5.
Toutefois, le séisme lui-même ne tue pas, c’est l’effondrement des bâtiments mal conçus ou mal construits qui présente un danger. Depuis le 1er mai 2011, les règles Eurocode 8, qui encadrent les constructions parasismiques, doivent être appliquées. Aux Antilles, les maisons individuelles et les petits bâtiments peuvent suivre des règles simplifiées, dites règles CP-MI (Construction parasismique des maisons individuelles) Antilles.
En 2007, le gouvernement a mis en place le Plan Séisme Antilles (PSA) avec pour objectif la mise en sécurité, le plus rapidement possible, des résidents antillais.
Ce plan se traduit principalement par des mesures de construction, ou de renforcement, parasismique, des mesures d’éducation au risque, de formation professionnelle, de sensibilisation et de préparation à la gestion de crise.
Un séisme survient sans avertissement, il n’est donc pas possible de le prévoir. Cependant, il est possible de connaître les zones à risque. Pour se préparer à un tremblement de terre, il faut, entre autres, préparer sa famille et apprendre les bons réflexes à tous les membres du foyer, identifier un lieu de regroupement sûr en extérieur.
Pendant les secousses, dans tous les cas il faut rester calme et communiquer ce calme à ceux qui vous entourent.
Après un tremblement de terre, il peut y avoir un risque de tsunami, aussi le projet Exploit aborde et contribue à la réduction du risque tsunami aux Antilles françaises. Le projet Exploit a pour objectif de planifier les évacuations lors d’une alerte, et il est piloté par l’UMR GRED (Université Paul-Valéry Montpellier III).
En accord avec les autorités locales, l’Etat-major Interministériel de Zone Antilles (EMIZA) et le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC) en Martinique, tout secteur littoral d’altitude inférieure, ou égale, à 10 mètres doit être considéré comme une zone de danger à évacuer.
Pour plus d’informations sur les conduites à tenir, visitez le site de la Collectivité de Saint-Martin, http://www.com-saint-martin.fr/, la page Facebook de la Collectivité, https://www.facebook.com/ournewssxm/, ainsi que le site de la Préfecture des îles du Nord, http://www.saint-barth-saint-martin.gouv.fr/, et la page Facebook de la Préfecture, https://www.facebook.com/prefet971/.
SMBN