Avant d’aborder l’ordre du jour du Conseil territorial qui s’est déroulé ce jeudi matin, le Président Gibbs a fait un rapide point sur certains sujets et notamment la situation sanitaire, et sur ses conséquences économique et sociales.
Daniel Gibbs regrette que des « données éparses » sur la situation sanitaire soient « distillées avec retard », et « assorties de changements de périmètres expliqués de manière parfois ésotérique ».
L’indispensable maîtrise de la propagation de ce virus, « ne doit pas conduire à la disparition de ce qui fait une grande partie de notre richesse collective, je veux parler des entreprises saint-martinoises », a souligné le Président Gibbs. S’agissant des commerces, hôtels et restaurants, « nos chefs d’entreprise sont des modèles de courage et de ténacité pour nous tous, et en particulier pour les jeunes saint-martinois ». Tout en précisant que les entrepreneurs locaux « embauchent et forment, contribuant à donner un métier, et donc de l’espoir, de la dignité et un avenir à nos concitoyens. Et notamment à nos jeunes (…) Et ce, au moment ou, suite au confinement imposé en mars, le chômage explose, avec ce que cela implique en termes de pauvreté et de délinquance ».
Pour le Président Gibbs, il faut considérer les chefs d’entreprises « comme des héros de cette année 2020, et à ce titre, miser sur eux. Pas les menacer. Encore moins les punir ».
Et de rappeler que les commerçants, les indépendants, les hôteliers et les restaurateurs ne vivent pas d’aides et de subventions, « ils vivent, avant tout, de clients, d’activités et de carnets de commande ».
La mise en place, au 1er décembre dernier, « d’un protocole sanitaire qui permet d’accueillir les touristes américains dans des conditions optimales », a constitué « un premier pas, appréciable, vers ce « retour à la normale » que nous, élus de Saint-Martin, avions appelé de vos vœux en septembre dernier ». Par ailleurs, Daniel Gibbs « espère » que « les restrictions aériennes en direction de la Guadeloupe et de la Martinique seront prochainement assouplies…, puis levées ».
Car il faut offrir « des perspectives à nos entreprises et à nos entrepreneurs. Des perspectives synonymes d’emplois et de fierté saint-martinoise. La fierté, c’est important. Car la résilience économique est, aussi, une question de psychologie et de symboles ».
SMBN