Véritable feuille de route de l’État et de la Collectivité sur les questions agricoles, ce plan a été élaboré de façon collégiale avec l’ensemble des professionnels et des acteurs impliqués de près ou de loin dans ce secteur d’activité.
En plus d’avoir offert un espace de discussion constructif, les groupes de travail et le Comité d’orientation stratégique et de développement agricole (COSDA) de Saint-Martin ont permis d’établir un diagnostic partagé et de définir des actions concrètes à mettre en œuvre pour répondre aux besoins des agriculteurs et des acteurs locaux.
Le Plan territorial de l’agriculture durable (PTAD) permet de fixer les priorités de l’action publique et de donner de la lisibilité sur sa continuité pour accompagner l’agriculture saint-martinoise face aux défis qui lui sont imposés, notamment, assurer notre souveraineté alimentaire et permettre au plus grand nombre d’accéder à une alimentation de qualité, garantir à tous une alimentation saine, sûre, durable, de qualité et locale et en réponse aux attentes des citoyens. Mais aussi reconnaître les services rendus par l’agriculture comme le maintien de la biodiversité, la qualité des sols, l’adaptation au changement climatique et l’aménagement des paysages…
Le plan d’actions s’articule autour de 4 axes, dans l’objectif de développer une agriculture locale de qualité et respectueuse de l’environnement par des actions de promotion, d’accompagnement, de professionnalisation et de structuration des filières.
Le plan est établi pour une durée de 7 ans et couvrira ainsi l’essentiel de la prochaine programmation des fonds européens, notamment du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).
Un suivi annuel ainsi qu’un bilan final, selon les indicateurs proposés dans le plan d’actions, seront assurés par le COSDA, qui pourra proposer à tout moment des modifications ou adaptations.
L’État est attentif à coordonner son action avec celle de l’ensemble des acteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Saint-Martin, tout en laissant à chaque organisme l’autonomie de ses actions en fonction de ses compétences propres et des décisions de ses instances électives.