Un rapport de l’ONU signale qu’en Haïti, au moins 133 personnes ont perdu la vie durant 15 mois de manifestations.
Lors des manifestations qui ont eu lieu dans le pays, entre octobre 2018 et décembre 2019, 551 personnes ont été blessées et 133 ont perdu la vie, selon un rapport de l’ONU qui a été publié le lundi 18 janvier 2021.
Les forces de l’ordre sont à l’origine de 60 décès, tandis que la violence des gangs, ou d’individus armés non identifiés, ont provoqué la mort des 73 autres personnes. Le rapport fait état d’environ 700 cas de violations des droits de l’homme et autres exactions contre les manifestants.
Le pic des violences a culminé entre septembre et décembre 2019, où il y a eu 30 décès dus aux actions de la police, parmi lesquels figurent 7 femmes et 2 mineurs, à cause de « l’utilisation inappropriée d’armes meurtrières ». Durant cette même période, 34 personnes ont été tuées du fait des gangs.
Les obligations du gouvernement du Président Jovenel Moise sont pointées du doigt par l’ONU, car peu d’exactions, qui ont eu lieu durant les manifestations, ont donné lieu à des enquêtes, et « aucun individu n’a encore été tenu pour responsable ».
Le rapport a été clôturé en décembre 2019, mais les manifestations visant le Président Jovenel Moise ont continuées, avant de se calmer sous l’effet de la pandémie de Covid-19.
SMBN