Le vendredi 20 novembre et le mercredi 25 novembre, deux contrôles ont été réalisés dans le quartier de Sandy Ground. Une vingtaine de militaires ont été engagés à chaque fois.
Ces contrôles font suite aux derniers faits graves commis dans le quartier, dont le plus important est la fusillade qui s’est déroulée le 11 novembre au soir et qui a fait deux blessés. Au delà des contrôles de véhicules et de personnes effectués sur réquisition du parquet de Saint-Martin, des patrouilles à pieds sont venues compléter le dispositif pour rester en contact de la population. Les patrouilles pédestres avaient pour objectif d’expliquer l’action des forces de l’ordre et rassurer la grande majorité des habitants de ce quartier qui n’aspire qu’à vivre sereinement dans le calme.
Sur les deux contrôles, plusieurs infractions ont été relevées concernant la conduite des véhicules et trois scooters sans assurance ont été saisis. Une conduite sous l’emprise de stupéfiants a également été relevée. « Ce quartier doit absolument retrouver du calme », assure le commandant Stephan Basso, « la gendarmerie fera ce qu’il faut pour cela ».
Ayant eu connaissance d’un rassemblement de deux roues ce week-end dans Sandy Ground, la gendarmerie a demandé, en lien avec la Collectivité et la Préfecture, d’interdire cette manifestation non déclarée qui pourrait donner suite, comme le 11 novembre, à de nouvelles altercations violentes et usage d’armes à feu.
Un arrêté d’interdiction de manifestation a été pris ce vendredi par la Préfecture concernant le rassemblement de deux roues. « Les dispositions seront prises de notre côté pour faire respecter l’arrêté d’interdiction de manifestation », précise le commandant Basso. Par ailleurs, « nous allons poursuivre notre dynamique de contrôle sur ce quartier, comme dans les autres d’ailleurs ».
SMBN