Les personnels grévistes de l’hôpital Louis-Constant Fleming qui se sont mobilisés contre l’obligation vaccinale sont installés à l’entrée du centre hospitalier et reçoivent le soutien de différents collectifs. Des méthodes répréhensibles, de la part de certains manifestants, auraient été observées, aussi le préfet a souhaité faire une mise au point.
Dans un communiqué, le Préfet rappelle le cadre légal du droit à manifester et condamne fermement les débordements.
Depuis plus de 3 semaines, plusieurs grévistes soutenus par des collectifs se mobilisent aux abords du centre hospitalier Louis-Constant Fleming, dans le cadre de la protestation contre la mise en place de la vaccination obligatoire pour les professionnels du secteur de la santé, conformément aux directives nationales.
Si en France, manifester est un droit fondamental qui permet d’exprimer une conviction collective, cette expression doit rester dans le cadre légal. Ainsi, la loi du 10 avril 2019 visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations, autorise les seules forces de l’ordre à contrôler les effets personnels des passants et les véhicules sur les sites des manifestations, et sur leurs abords.
Ainsi également, la dissimulation volontaire de tout ou d’une partie de son visage sans motif légitime dans une manifestation est un délit, de même que porter atteinte aux biens et aux personnes, comme cela a pu être constaté en marge du mouvement. Également, toute violence ou intimidation à l’égard des non-grévistes est répréhensible. Il est par ailleurs inadmissible qu’un véhicule de service se voit empêcher d’intégrer ou de quitter l’hôpital dans le cadre de ses fonctions.
Ces méthodes constatées ces derniers jours sont illégales. Elles ne peuvent que décrédibiliser l’engagement des autres manifestants, et vont à l’encontre des libertés individuelles qu’ils prétendent défendre.
Le Préfet Serge Gouteyron condamne fermement ces actes qui desservent l’intérêt général, et déplore cette situation. Plusieurs plaintes ont été déposées et les mesures nécessaires seront prises à l’encontre de ceux qui ne respectent pas la liberté des citoyens de Saint-Martin.